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Journal | Mars 2019

 
  • première semaine, canapé
Le Seigneur des Anneaux | La Communauté de l'Anneau
Le Seigneur des Anneaux | La Communauté de l’Anneau
Le Seigneur des Anneaux | Les Deux Tours
Le Seigneur des Anneaux | Les Deux Tours
Le Seigneur des Anneaux | Le Retour du Roi
Le Seigneur des Anneaux | Le Retour du Roi

Le Seigneur des Anneaux, films de Peter Jackson, 2001, 2002 et 2003 (adapté du roman éponyme de J.R.R Tolkien si jamais vous débarquez d’un coin peu fréquenté d’Alpha du Centaure)

La trilogie complète (déjà vue au cinéma) en version longue et avec tous les bonus des DVD, qui rendent un très bel hommage à Tolkien évidemment, et à Peter Jackson et toutes les personnes qui ont travaillé sur ce projet titanesque pendant près de sept ans pour donner au roman une adaptation cinématographique qui je crois tient largement la route, au moins pour ouvrir la porte d’une première incursion dans cet univers immense. Vive la grippe !
On se réconforte comme on peut ;)

 

 
  • dimanche 10, ciné
My beautiful boy
My beautiful boy

My beautiful boy, film de Felix van Groeningen, 2019

L’histoire d’une belle relation, forte, entre un père et son fils, entre un fils et son père, et les gens tout autour. Les doutes, les questionnements de l’adolescence, la dépression, la recherche d’échappatoires, l’alcool, la drogue, la descente aux enfers... Pas un grand film (que lui manque-t-il d’ailleurs ?), mais très beau, très touchant.

 

 
  • mercredi 13, ciné
Nice girls don't stay for breakfast
Nice girls don’t stay for breakfast

Nice girls don’t stay for breakfast, film de Bruce Weber, 2019

Un documentaire sur Robert Mitchum, sujet ô combien intéressant, tant par ce personnage que par l’époque dans laquelle il a surnagé comme un poisson-clown dans son anémone. Le ton semblait sympa, délicieusement canaille, sur le mode « Cigarettes whisky et p’tites pépées ». Mais ça s’arrête malheureusement là. Le film nous montre un personnage passionnant, profond, mais semble vouloir s’en tenir à des jugements à l’emporte-pièce plutôt que creuser. Dommage.

 

 
  • jeudi 14, lecture
Même pas mort (Rois du monde, 1)
Même pas mort (Rois du monde, 1)

Même pas mort (Rois du monde, 1), roman de Jean-Philippe Jaworski, 2013

De Jean-Philippe Jaworski, j’avais déjà lu Janua Vera, recueil de nouvelles dans l’univers du Vieux Royaume. Le suivant, Gagner la guerre, par ailleurs aussi conseillé par un ami, m’intimidait un peu, d’autant que je craignais des descriptions de batailles trop longues à mon goût (ce sur quoi ce même ami m’a détrompé). Mais dès que j’ai vu qu’il sortait une nouvelle série, je n’ai pas hésité, et ai accumulé sur les étagères de ma bibliothèque les maintenant quatre tomes des Rois du monde (grand bien m’en a pris quand je vois que les titres sont pour l’instant épuisés...). Il était donc temps que j’attaque ! J’ai retrouvé le plaisir des mots de Jean-Philippe Jaworski, de sa narration, dans un paysage plus sombre que précédemment, entre fantasy et histoire. En effet, le récit se déroule dans des paysages et sur un territoire aux toponymies connues, aux temps des Celtes. La magie n’est pas loin, mais les créatures merveilleuses ne doivent leur existence qu’à notre croyance. Du très bon. Je sais que je me régalerai de continuer cette trilogie annoncée qui finira en cinq volumes au moins (et Gagner la guerre !) après une petite pause...

 

 
  • vendredi 15, théâtre
Le temps est la rivière où je m'en vais pêcher
Le temps est la rivière où je m’en vais pêcher

Le Temps est la rivière où je m’en vais pêcher , spectacle théâtral et musical de David Gauchard, Compagnie l’Unijambiste, création 2018

En entrant dans la salle, quatre plantes sous cloche protectrice sont installées sur autant de sièges disséminés ; sur la scène, un bassin où nagent des feuilles rougies par l’automne, un réservoir, un ponton. Une fois tout le monde installé le spectacle continue, dans la contemplation, en prenant son temps, au fil des saisons, et des quatre protagonistes qui se relaient dans leurs présences, leurs manières différentes d’être au monde, corps et esprit... Travail, bain, yoga, déclamation de textes (d’Henry David Thoreau), chant. Face aux éléments, face au temps. En accompagnement, d’autres performances vivent, visuellement (projection de photos et vidéo prises sur l’instant) et musicalement. Librement inspiré de l’œuvre de Thoreau, une cure de jeunesse, un message d’espoir, ce spectacle à la mise en scène à la fois très fouillée et à la recherche de la simplicité se ressent avant toute analyse intellectuelle, et c’est bon. J’ai eu la chance de poursuivre ce moment le lendemain par une rando-lecture, et ça aussi, que ce soit organisé ou qu’on parte de son propre chef se balader avec un bon bouquin, c’est très bon. À ne manquer sous aucun prétexte si l’occasion se présente à vous (ou se provoque).

 

 
  • lundi 18, lecture
Écrire
Écrire

Écrire, essai et recueil de textes de Marguerite Duras, Folio Gallimard, 1993

Commencé depuis quelques semaines (par La mort du jeune aviateur anglais) puis repris ce week-end, fini dans la soirée, je continue ma découverte de Duras, par petites touches pour mieux les apprécier, les ressentir... Les trois derniers textes ne m’ont pas laissé une impression mémorable, peut-être faudra-t-il que je les relise à l’occasion ? mais j’ai beaucoup aimé ce texte autour du mystère sur ce jeune homme mort loin de chez lui et beaucoup trop tôt. Quant à Écrire, entre essai et confession, je ne sais trop quoi dire des sensations, sentiments et réflexions que ce texte m’a procurées, peut-être à la fois trop personnelles, et si universelles ! (signature de Duras ?), mais ça ne laisse pas indifférent.

 

 
  • dimanche 21, deux BD prêtées par une amie très pointue notamment sur les albums jeunesse et la culture japonaise...
L'homme montagne
L’homme montagne

L’homme montagne, BD de Séverine Gauthier et Amélie Fléchais, Delcourt Jeunesse, 2015

Bien que ce soit un titre d’origine française, L’homme montagne a une sorte de pureté japonisante dans ses traits. Une histoire soufflée par une brise de poésie. Court et beau comme un haïku. Une lecture très agréable, bien que l’ouvrage soit destiné à un jeune public. Une douceur à partager =)

 

La marche du crabe — Tome 1
La marche du crabe — Tome 1

La marche du crabe, 1. La condition des crabes, BD d’Arthur de Pins, Soleil Productions, coll. Noctambule, 2010

D’Arthur de Pins, j’avais déjà lu les Pêchés mignons (anecdotique) et Zombillénium (que j’ai beaucoup aimé malgré sa tendance à s’essouffler un peu. Mais quand même très cool — attention, je ne parle pas du film !). Mais ce qui m’ennuie avec Arthur de Pins, c’est justement cette difficulté à se renouveler et aller au bout de ses idées. Et c’est bien dommage, par ce qu’il en a de bonnes des idées. Mais à mon avis il n’arrive pas à les exploiter correctement, pas jusqu’au bout, ne fait que les effleurer. Alors qu’au contraire il aurait tendance à surexploiter jusqu’à l’overdose d’autres concepts « qui marchent ». Du mal à sortir de sa zone de confort ? C’est l’impression que ça me donne. Il y avait l’étincelle, mais pas le bon mélange de gaz. À moins qu’on me détrompe de façon argumentée, je me passerai donc des deux tomes suivants.

 

 
  • lundi 25, ciné
Billy liar !
Billy liar !

Billy Liar, film de John Schlesinger, 1963

Dernier film présenté dans le cadre du cycle Free Cinema, l’histoire d’un jeune homme qui passe son temps à inventer sa vie (et donc à mentir) pour esquiver une réalité que l’on serait nombreux à vouloir fuir, et qui finira (SPOIL ALERT ! :) par préférer continuer à inventer sa vie (et mentir) alors qu’il a enfin la possibilité d’inventer sa vie (et agir)... Bon film, autre plaisir de cinéphile, pour un bien triste constat... Longue vie aux rêveurs (qui agissent) !!

 

 
  • dimanche 31, lecture
Marcher
Marcher

Marcher (suivi de Une promenade en hiver, essai et court texte d’Henry David Thoreau, Le mot et le reste, 2014

Dans la bibliothèque depuis quelques temps déjà là aussi, ressorti suite au spectacle, la suite de verbes dans les titres de mes lectures n’était pas préméditée ! Pas trop accroché au texte Une promenade en hiver (1843) bien qu’il constitue une poétique immersion sous le manteau protecteur de cette saison plus neigeuse en Nouvelle-Angleterre qu’en Bretagne, pleine de sensations. En revanche j’ai bien aimé certains passages de l’essai (rédigé autour de 1851), offrant un début de réflexion sur le rapport que l’homme entretient avec la nature, sur la place qu’il y prend, sur le rôle de « la société ». Déjà...

 

Première mise en ligne 3 avril 2019, dernière modification le 27 mars 2021

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