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Journal | Septembre 2021

 
  • mercredi 1er,
Joe Shuster, un rêve américain
Joe Shuster, un rêve américain

Joe Shuster, un rêve américain, bande dessinée de Julian Voloj et Thomas Campi, Urban Comics, 2018

Attirée par la couverture, tombée sur l’histoire de l’un des deux créateurs de Superman, spoliation et rancœur. À la fois très intéressant, un peu trop d’insistance à mon goût sur le larmoyant. Et un nouveau merci à Urban Comics pour les notes particulièrement denses qui renvoie sur une pagination inexistante... Bien aimé pour la découverte, sans plus.

 

 
  • dimanche 12,
Les mondes imaginaires de Jean-François Laguionie
Les mondes imaginaires de Jean-François Laguionie

Les mondes imaginaires de Jean-François Laguionie, programme de courts-métrages de Jean-François Laguionie, 2019

L’univers de Jean-François Laguionie. Moins abouti ici que dans ses longs-métrages. Beauté et poésie tout de même au rendez-vous.

 

 
  • lundi 13,
Zorba le Grec Alexis Zorba
Zorba le Grec Alexis Zorba

Zorba le Grec Alexis Zorba, film de Michael Cacoyannis, 1964

L’opposition de deux façons de voir le monde, deux éducations, l’une par la société occidentale, l’autre par une vie pas toujours douce. Film qui a du mal à démarrer et finalement nous balade. Entre philosophie et hygiène de vie. Y’a des trucs à en retenir ! =)

 

 
  • mercredi 15,
Le Magnifique
Le Magnifique

Le Magnifique, film de Philippe de Broca, 1973

Pas le film que je serais allée chercher. Puis au fil du visionnage se rendre compte que c’est un de ces totems qui ont balisé les inspirations des cinéastes ultérieurs, d’OSS à... Tarantino, en passant par bien d’autres. Et quand je parle de Tarantino, je ne blague même pas. Une pépite à recommander à tout cinéphile qui, comme moi, serait jusqu’ici passé à côté.

 

 
  • jeudi 23,
Petit Les Ogres-Dieux T.1
Petit Les Ogres-Dieux T.1

Petit Les Ogres-Dieux T.1, bande dessinée de Bertrand Gatignol et Hubert, Éditions Soleil, 2014

Un dessin et une maquette impressionnants, le début d’une saga familiale (à rebours) qui me donne l’eau à la bouche. Vivement que je prenne le temps de lire les tomes suivants !

 

Angélique Kidjo & Alexandre Tharaud | Les mots d'amour
Angélique Kidjo & Alexandre Tharaud | Les mots d’amour

Les mots d’amour, concert spectacle d’Angélique Kidjo & Alexandre Tharaud, mis en scène par Vincent Huguet, production Les visiteurs du soir, 2021-2022

Angélique Kidjo au chant, Alexandre Tharaud virtuose au piano, virtuose au piano jouet tel un Shroeder des Peanuts prenant chair tout d’un coup sur scène, transformé et surprenant au cajón, et aussi au chant, un programme de chansons françaises qui parlent d’amour, forcément, avec humour aussi, entre complicité et tendresse. Un très beau et doux moment.

 

 
  • dimanche 26,
Rivages
Rivages

Rivages, pièce de « théâtre-paysage » d’Alexandre Koutchevsky et la Cie Lumière d’Août, création 2021-2022

Les rivages de l’Afrique, d’où nous venons tous, la Bretagne et ses travailleurs de la mer, embarqués sur les navires avec la « marchandise » jusqu’à l’autre côté de l’Atlantique, pour fuir la misère. Les histoires entrelacées, les métissages, les cicatrices et les silences. Spectacle écrit à l’aune de ces expériences humaines mais aussi à la lumière de documents historiques largement relatés, une enquête à la recherche des origines, avec pour décor les lieux mêmes qui furent témoins des faits, pour cette représentation différents lieux d’une plage de Lampaul-Ploudalmézeau, ensoleillés et venteux, y’a pire. Tant au niveau des récits, des faits, de la réflexion et mise en abyme, que des émotions et de l’inventivité de mise en scène, gros gros coup de cœur.

Bonux

 

 
  • mardi 28,
Corto Maltese | Sous le signe du Capricorne
Corto Maltese | Sous le signe du Capricorne

Corto Maltese, Sous le signe du Capricorne, bande dessinée d’Hugo Pratt, Casterman, 1979, 2015 pour la présente édition

Je dois faire un aveu, mal assumé : malgré ma fréquentation assidue du monde de la BD, je n’ai jamais lu Corto Maltese... Comme bien des icônes, on peut savoir à quoi cela fait référence sans avoir fréquenté assidument (parmi les personnes citant Proust et son univers, qui en toute honnêteté a lu toute La recherche, hein ?) ; j’ai baigné dans Corto Maltese, les références, les allusions, vu quelques épisodes de la série animée, dormi devant un des longs (récemment d’ailleurs), lu et relu le St-Exupéry de Pratt à me perdre moi aussi dans la Méditerranée, mais nope, j’avais jamais lu Corto. Mais comment réussir à se décider aussi entre la collection noir et blanc et celle en couleurs ? Des années de dilemme. Quel ordre ? Quelle édition ? Tant de questions insolubles au moment d’aborder le monument-Corto Maltese, l’île, le continent, perdu... forcément. Et puis ils sont à la bibliothèque, la pression diminue, on ouvre les écoutilles, l’amarrage se présente bien.
L’avantage, lorsqu’on découvre pareil continent, après avoir longtemps reluqué les brochures, c’est que les paysages, les rencontres, l’expérience du voyage sont encore plus beaux que tout ce à quoi on pouvait s’attendre. Une fantasmagorie, tout un labyrinthe qui s’ouvre et dans lequel on se perdra bien volontiers.
Je suis donc perdue, corps et âme, ne venez pas me chercher (mais me rejoindre, sans hésiter).
En revanche, noir et blanc ou couleurs... Trancher m’est impossible. Sans doute les deux.

 

 
  • mercredi 29,
Dans la forêt
Dans la forêt

Dans la forêt, roman de Jean Hegland, 1996, 2019 pour la présente version lue par Maia Baran, Audiolib, paru chez Gallmeister en 2017 dans la traduction de Josette Chicheportiche

Première expérience de livre lu, ou livre audio. Je craignais d’avoir du mal à me concentrer sur le texte, la voix, à créer les images, moi qui ai tant de difficultés à me fixer sur les mots, tant de plaisir à me délecter du texte et m’en imprégner (certes avec grande lenteuuuuur...). Le risque était limité (devoir revenir en arrière ??), et les trajets automobiles quotidiens suffisants pour avancer gentiment. Puis je me suis aperçue que passées les premières minutes, les images apparaissaient parfaitement bien (ni mieux ni plus mal que lorsque j’écoute une émission de radio ou les anecdotes d’un convive en fait o_0), et que le plaisir de mettre à profit la migration pendulaire pour m’évader était pas mal non plus.
Le choix du livre ensuite, dont j’ai maintes fois entendu parler, multiplement adapté (apparemment pas toujours avec bonheur), cité et recité, j’en étais curieuse, mais pas au point d’envisager investir temps et énergie dans sa lecture, en regard de la pile monstrueuse de livres que j’aimerais pouvoir lire urgemment (et sans parler des autres en attente !).
Deux belles découvertes pour moi, tant s’agissant de la forme que du texte lui-même, servi par une voix très agréable. Les images me resteront longtemps, et la satisfaction de pouvoir envisager la « lecture » de livres plus légèrement est libératrice !

 

 
  • jeudi 30,
Pinocchio
Pinocchio

Pinocchio, bande dessinée de Winshluss, Les Requins Marteaux, 2009

Partagée, j’avoue. D’un côté, je ressens un travail super-intéressant, une patte graphique, une dislocation de la narration, une utilisation récurrente des références (de celles qui foutent la pression au lecteur après, dès que la deuxième a été repérée et qu’il ne peut donc plus s’agir d’un hasard). Mais... le monde de Pinocchio m’est apparu bien NOIR, sombre, dépressif, violent, cynique, sans aucune lueur là-bas, même tout au fond. Peut-être suis-je passée à côté de quelque chose. Faudra que j’y retourne.

 

Le Sale Discours
Le Sale Discours

Le Sale Discours, seul en scène de David Wahl, mis en scène par Pierre Guillois

Monologue finalement assez creux, à mon sens, je n’en garde pas un souvenir marquant.

 

Le Bruit des loups
Le Bruit des loups

Le Bruit des loups, pièce d’Étienne Saglio, production Monstre(s)

En revanche, humour et poésie étaient (et sont toujours à mon cœur) bien présents au cours de ce voyage onirique en hymne à la nature et aux âmes qui n’ont pas perdu toute leur enfance. Était-ce l’écriture, les personnages, le jeu des acteurs (humains ou mi-humains, renards, loups et arbres), les décors, époustouflants, la lumière ou l’aura de mystère, ce soir-là la magie se passait bien des mots et s’est répandue bien au-delà de la scène.

 

 
 
 

Première mise en ligne 20 février 2022, dernière modification le 21 février 2022

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